INFORMATIONS TECHNIQUES  


1) Tout d'abord, ce blog s'adresse en priorité à des guitaristes confirmés : la musique de Queen est par définition très riche si ce n'est parfois complexe, à tel point que le groupe se refusait à interpréter sur scène certains passages, comme par exemple la partie opératique de Bohemian Rhapsody ou bien la totalité de Bicycle Race. Néanmoins, certains morceaux ou passages sont accessibles à des musiciens de niveau plus intermédiaire, un bon moyen de se faire plaisir pour les aficionados du groupe. Pour chaque composition, vous trouverez dans l'introduction une remarque concernant le niveau de difficulté.


- L'état d'esprit général qui prévaut dans les arrangements proposés est celui caractéristique du morceau live "Love of my life", une ballade très mélodieuse sur laquelle Brian May et Freddie Mercury faisait preuve en concert d'une complicité remarquable non seulement entre-eux mais aussi avec le public. Pensez-y lorsque vous ferez sonner vos accords ou vos arpèges avec feeling. Ce qui ne vous empêchera pas de lâcher les watts lorsque le besoin s'en fera sentir, comme sur la partie rock de Bohemian Rhapsody, ou bien encore la rythmique endiablée de Hammer to fall.


- Vous ne trouverez pas dans cet ouvrage les transcriptions des solos de Brian May : je ne les connais pas ou très peu, et l'objectif ici est d'être capable d'accompagner un chanteur sur la totalité d'un morceau de Queen. Cependant, certaines notes indispensables assurant de subtiles transitions entre les accords seront indiquées : je vous laisse retrouver les autres !


- Je n'ai jamais vu Brian May utiliser un capodastre. L'animal, élu en juin 2020 meilleur guitariste rock de tous les temps par le magazine britannique Total Guitar, possède de longs doigts lui autorisant des positions d'accords complexes et lui permettant par exemple d'appuyer en simultané sur les cordes de Mi6 et La5 en passant son pouce par dessus le manche. Inversement, nous utiliserons très souvent le capodastre afin non seulement de rendre le jeu plus facile, avec des accords assez standards comme pour A kind of Magic ou Killer Queen mais aussi pour être dans la bonne tonalité, notamment pour des morceaux sophistiqués composées au piano par Freddie Mercury tels que You take my breath away ou encore Melancholy blues.


  • Concernant le médiator, Brian May l'utilise très couramment pour assurer une section rythmique intense ou des riffs mémorables comme dans I want it all. Il ne lâche son précieux accessoire que pour des morceaux nécessitant des arpèges tel que Is this the world we created par exemple. Il est d'ailleurs à noter que May n'utilise pas un véritable médiator en matière plastique mais une pièce de 6 pences qui donne à son toucher de cordes un son métallique très particulier et reconnaissable dès les premières notes ! Personnellement, j'utilise les 3 premiers doigts de la main droite comme un médiator. Pour le reste, je pratique souvent des rakings (brossé vers le bas façon Mark Knopfler ou, moins courant, vers le haut) entrecoupés d'arpèges bien choisis pour coller au mieux à la mélodie. Pour certains accords, il ne faudra pas faire sonner toutes les cordes sous peine de jouer une note un peu dissonante et donc à vous d'ajuster au mieux votre jeu. Comme dit J.J Goldman : "Faites comme vous le sentez du moment que ça sonne bien !"


-- J'utilise parfois des notations spécifiques pour certains accords : par exemple, F3 désigne un accord de Fa plaqué à la 3ème case (c'est à dire un accord de Sol majeur), F5 désigne un accord de Fa plaqué à la 5ème case (c'est à dire un accord de La majeur). Cela n'arrive pas souvent, uniquement si la sonorité, le timing ou la fluidité du morceau l'exige. Par exemple, à la fin du 1er solo de Brian May dans Bohemian Rhapsody, il y a la descente d 'accords : F6 F5 F4 F3 puis F2 (on reste ensuite sur F2 pour le début de '' I see a silhouette of a man etc"), bien plus facile à gérer dans cette configuration !


  • Si un accord est un peu tarabiscoté, je le décris précisément corde par corde et s'il est utilisé à plusieurs reprises dans le morceau, je le désigne par une lettre inusitée habituellement lors de l'écriture de tablatures, genre Z ou T ! Et attention à cette variable tampon comme disent les informaticiens : le T d'un morceau n'est pas forcément celui d'un autre !

  • Si le morceau contient la répétition d'un groupe d'accords, je l'indique avec des crochets suivi du nombre total de séquence à jouer. Par exemple, [ A G Fm ] * 2 signifie qu'il faut jouer le groupes d'accords La majeur, Sol majeur et Fa mineur 2 fois de suite.


-- J'ai séparé chaque morceau en différentes parties aisément identifiables genre Introduction, Couplet (C1, C2,...), Refrain (R1, R2,...), Pont, Solo ou Fin.


-- Pour le rythme alors là pas de prise de tête : je n'ai rien indiqué ! A vous de voir donc quand il faut changer d'accord et méfiez-vous car parfois, on a l'impression qu'il faut en changer alors que ce n'est pas le cas : c'est juste Brian May qui joue des notes différentes et crée cette illusion auditive !


-- Les morceaux n'apparaissent pas dans l'ordre chronologique de leur sortie sur les albums de Queen mais dans l'ordre dans lequel j'ai écrit mes arrangements.


 

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